Covid-19 : qui doit (et qui ne doit pas) se faire tester, voici les nouvelles règles
Par Léa Giandomenico Publié leActuVoir mon actu
Interviewé le 2 janvier dans le Journal du Dimanche, Olivier Véran a annoncé de nouvelles mesures d’isolement pour les personnes positives au Covid-19 et pour les cas contacts. Sept jours d’isolement sont désormais requis pour les cas positifs (au lieu des 10 jours au préalable) et plus de quarantaine obligatoire pour les cas contact bénéficiant d’un schéma vaccinal complet.
Mais alors qu’il est devenu très compliqué de trouver un créneau pour se faire dépister, au vu de l’explosion du nombre de cas positifs et de cas contacts, et de l’engorgement du système, faut-il continuer à se faire tester régulièrement ? On répond.
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Pourquoi autant de tests ?
Le gouvernement préconise de « se faire tester en priorité en cas de signes de la maladie ou si l’on est identifié comme personne contact à risque » pour permettre « aux laboratoires de se concentrer sur les personnes prioritaires« .
Pourtant, de nombreuses personnes se ruent sur les créneaux de test de dépistage, alors que le variant Omicron est devenu majoritaire depuis le 31 décembre 2021 et que 219 126 nouveaux cas ont été enregistrés le 1er janvier 2022.
Sollicitée par actu.fr, la Haute Autorité de Santé (HAS) rappelle que le système est engorgé en ce moment « au vu de la très forte contagiosité du variant Omicron et du nombre de cas positifs ».
En cas de symptômes, quel test privilégier ?
Selon le site du ministère de la Santé, « mieux vaut privilégier un test antigénique si les symptômes sont apparus il y a moins de 4 jours, et un test PCR s’ils sont apparus il y a plus de sept jours ».
Pour la HAS, « la réalisation de tests antigéniques reste toujours recommandée, même si de nombreuses personnes cherchent à se faire tester, et le test PCR reste le test de référence ».
Faut-il refaire un test si on est positif ?
De nombreuses personnes identifiées comme cas positifs continuent de se faire tester dans la semaine qui suit leur contamination, notamment pour pouvoir retourner travailler. D’autres prennent rendez-vous pour un test PCR parce qu’elles ont su qu’elles étaient positives par le biais d’un test antigénique en pharmacie.
Or, il serait préconisé d’effectuer un test PCR pour connaître son variant, et être comptabilisé dans le nombre de cas officiels. Qu’en est-il vraiment ? Faut-il arrêter de faire des tests antigéniques pour éviter l’engorgement du système ?
« Tout test antigénique positif doit être confirmé par un test PCR, afin notamment de permettre la détection d’un éventuel variant. Ceci participe à la surveillance mise en place pour analyser la circulation du virus et la détection d’une éventuelle mutation du virus », indiquait le gouvernement sur son site.
Ainsi, le ministre préconise de refaire un test après cinq jours d’isolement pour pouvoir retourner travailler.
Je suis cas contact, dois-je me faire tester ?
Je suis cas contact : dois-je continuer de me faire tester régulièrement pour savoir si j’ai contracté le virus ?
« Si vous avez un schéma vaccinal complet, vous pourrez continuer vos activités à condition de faire des tests réguliers, selon Olivier Véran. Le premier, un PCR ou un antigénique, à J0, le jour où vous apprenez que vous êtes cas contact. Ensuite, vous devrez pratiquer un autotest à J+2 et J+4. En apportant la preuve de votre premier dépistage à J0 en pharmacie, vous recevrez gratuitement tous les autotests nécessaires à votre suivi. »
Plus besoin de s’isoler quand on est cas contact donc, mais toujours besoin d’un suivi grâce à la réalisation de tests PCR, antigéniques, ou d’autotests.
Faut-il continuer à faire des autotests ?
Dans un avis rendu le 30 décembre 2021, la HAS recommande « l’extension de l’utilisation des autotests chez les personnes cas-contacts », compte tenu notamment « d’une augmentation très soutenue de la circulation virale soumettant à leurs limites les dispositifs de dépistage et de contact tracing ».
En effet, la HAS rappelle que les capacités de réalisation de tests virologiques de la part des professionnels habilités « ne seront pas suffisantes pour couvrir la totalité des besoins de détection chez les personnes contacts ».
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