Test Oppo Reno 6 : le smartphone anguleux aux fonctions photos/vidéos originales
Oppo Reno 6
499€> Boulanger On aimeOn n’aime pasVerdict :D’un point de vue strictement technique, et compte tenu de son prix, le Oppo Reno6 a du mal à s’imposer face à des concurrents comme le OnePlus Nord 2 ou le realme GT Master Edition, qui embarquent tous les deux un processeur plus véloce, et même un écran 120 Hz pour le realme. Ses deux principaux atouts résident plutôt dans son design sophistiqué et séduisant, avec un dos mat qui ne retient quasiment pas les traces de doigts, et ses facultés photo et vidéo, qui s’appuient sur des capteurs Sony efficaces (malgré l’absence de zoom optique) et des filtres vidéo qui permettent d’obtenir facilement des effets convaincants (Bokeh ou Couleur IA).
Annoncé officiellement aujourd’hui, le Reno6 est le dernier smartphone « haut de gamme du milieu de gamme » de Oppo. Rappelons que le constructeur dispose à son catalogue de modèles plus sophistiqués, qui représentent le haut de gamme de la marque. Il s’agit des Oppo Find X, dont le modèle Pro affiche des caractéristiques techniques au top, avec en particulier un affichage en 120 Hz et en très haute définition, soit 3216 x 1440 pixels (lire notre test du Oppo Find X3 Pro). Pour l’entrée de gamme, le constructeur propose sa série A (lire notre test du Oppo A94 5G, proposé actuellement à 319 € et qui constitue en l’occurrence le « haut de gamme de l’entrée de gamme »).
Pour ce qui est du Reno6, un seul modèle est proposé. Vendu 499 €, il est équipé de 8 Go de mémoire et de 128 Go d’espace de stockage. Il est disponible immédiatement.
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Pour rendre son nouveau smartphone encore plus intéressant, le constructeur a mis en place une offre de lancement. Ainsi, jusqu’au 30 septembre, les écouteurs Bluetooth Oppo Enco Free 2 sont offerts (valeur de 100 €), ainsi qu’une coque de protection Luminous. Si (et seulement si) on envisageait d’acheter des écouteurs Bluetooth, le rapport qualité du Reno6 prix apparaît donc assez bon. Dans le cas contraire, c’est moins évident. Car la concurrence est acharnée dans la gamme de prix 350-450 €, comme le montre les deux modèles récents suivants :
Le Reno6 de Oppo s’avère donc le moins bien loti des trois smartphones en matière de processeur (détail qui peut avoir son importance si on est un joueur invétéré). En revanche, pour ce qui est de l’affichage, son écran est du même niveau que celui du OnePlus Nord 2, mais moins fluide que le realme GT Master Edition. En photo, il s’annonce cette fois à la hauteur du realme et un peu plus performant que le OnePlus. Enfin, sa batterie a quasiment la même capacité que celle des deux autres smartphones (4300 et 4500 mAh) et elle supporte elle aussi la recharge 65 watts…
Reste enfin le design, sur lequel le constructeur mise fortement, ainsi que que certaines fonctions photos/vidéo originales mises en avant par Oppo (voir section photo). Cela suffira-t-il pour séduire un grand nombre d’utilisateurs ?
Un design carrément doux
Si les caractéristiques techniques du Oppo Reno6 ne réservent pas vraiment de grosse surprise, par rapport aux autres modèles qui ont été lancé ces derniers mois aux environs de 500 €, son apparence – en revanche – peut constituer un atout sérieux pour séduire les acheteurs potentiels. En effet, le smartphone se distingue de la concurrence par ses bords très carrés (avec un encadrement en aluminium). Cela lui donne un faux air d’iPhone 12, qui devrait plaire à n’en pas douter. D’autant plus que le haut de l’écran n’est pas flanqué d’une énorme ouverture comme le smartphone d’Apple ! Au lieu de cela, la dalle OLED du Reno6 ne comporte qu’un petit poinçon, où se trouve logé le capteur photo frontal.
Avec son écran de 6,43 pouces, le smartphone affiche un format parfaitement dans la moyenne actuelle. Il mesure 15,7 × 7,2 × 0,76 cm, pour un poids de 182 grammes. Le dos du Reno6 arbore le revêtement Oppo Glow, déjà exploité sur le Find X3 Neo (lire le test du Oppo Find X3 Neo de nos confrères de Phonandroid). Cela se traduit par une apparence mate et pailletée du plus bel effet. Pour ne rien gâcher, cette texture est particulièrement douce et présente l’avantage de n’absolument pas retenir les traces de doigts !
Le Oppo Reno6 est disponible en deux coloris : bleu arctique et noir stellaire. L’avantage de ce dernier modèle, que nous avons testé, réside dans le fait que les petites inscriptions en noir, présentes à côté du logo de la marque, ne sont quasiment pas visibles. Elles le sont beaucoup plus sur le modèle bleu, ce qui s’avère moins séduisant…
Comme d’habitude, le lecteur d’empreintes digitales est placé sous la dalle d’affichage OLED. Il offre une reconnaissance rapide et efficace. Pratique, ce dernier peut être utilisé pour afficher un menu d’accès rapide à 5 fonctions ou applications. Après avoir défini ces dernières dans les paramètres du système, il suffit de garder son doigt sur l’icône du lecteur d’empreintes digitales puis de le faire glisser sur l’icône de l’application désirée. On peut ainsi déverrouiller et lancer une application quasiment simultanément.
Pour le reste, le Oppo Reno6 est équipé de trois boutons. Outre les deux touches du contrôle du volume, placées sur la gauche, on trouve le bouton de démarrage à droite, qui arbore un liseré vert. D’autre part, si deux emplacements SIM 5G sont présents, aucun d’eux ne peut accueillir une carte mémoire microSD. C’est dommage, car cela aurait permis d’étendre facilement la capacité de stockage.
Côté audio, le Oppo Reno6 ne propose pas deux options que l’on rencontre pourtant de plus en plus souvent. Tout d’abord, il n’est équipé que d’un seul haut-parleur, placé à côté du port USB et qui restitue donc du son en mono. En l’occurrence, la qualité délivrée est plutôt correcte, avec une bonne réserve de puissance. Mais, comme toujours, le manque de basses se fait cruellement ressentir.
D’autre part, la prise casque brille par son absence. On est donc dans l’impossibilité d’utiliser immédiatement son casque préféré. Il faut soit investir dans un casque ou des écouteurs Bluetooth, soit avoir recours à un adaptateur USB/jack 3,5 mm, qui n’est pas fourni. En lot de consolation, le constructeur fournit des écouteurs filaires USB C, qui délivrent un son plutôt d’assez bonne qualité, mais sans réduction de bruit bien sur.
Pour le reste, Oppo indique que son Reno6 est certifié IP 54. Cela signifie que le smartphone dispose d’une protection contre la poussière (mais pas totalement, comme le sont les appareils certifiés IP6X) et contre les projections d’eau, comme la pluie. Il n’est toutefois pas question ici d’une étanchéité totale, comme les smartphones certifiés IPX7 ou IPX8. Bref, il ne faut pas faire tomber le Reno6 dans sa baignoire ou une piscine…
Un affichage bien maîtrisé, en 90 hz
L’affichage du Oppo Reno6 repose sur un écran OLED, désormais incontournable dans cette gamme de prix. Comme on pouvait s’y attendre, il délivre une excellente qualité d’affichage optimale, avec de superbes couleurs et – surtout – des noirs d’une extrême profondeur. D’autre part, l’écran est protégé des rayures par un revêtement de type Gorilla Glass 5.
Comme quasiment tous les smartphones vendus à moins de 900 €, le Reno6 affiche des images dans une définition Full HD+, soit 2400 x 1080 pixels, et supporte une fréquence de rafraichissement maximale de 90 Hz. Bien sur, il est possible de basculer à tout moment en mode 60 Hz afin d’économiser de l’énergie. En revanche, on ne trouve aucun mode adaptatif dans les paramètres d’affichage, qui aurait permis de laisser le système d’exploitation choisir la fréquence la mieux adaptée à l’application en cours d’utilisation.
Deux modes d’affichage peuvent être activés : Vif et Doux. Et si aucun des deux ne vous plait vraiment, il est toujours possible d’ajuster manuellement la température des couleurs. Comme à l’accoutumée, nous avons passé ces deux modes au crible, à l’aide de notre sonde X-Rite i1Display Pro Plus.
De cette façon, nous avons pu constater que si la luminosité maximale annoncée par Oppo est – selon les situations – comprise entre 430 à 600 nits, on se situe d’après nos mesures à peu près au milieu, puisque la luminosité relevée est de 490 et 500 nits, selon le mode d’affichage sélectionné. Ce résultat est plutôt bon, puisqu’il se situe tout à fait dans la moyenne des smartphones à moins de 600 €.
Pour juger de la fidélité des couleurs, la mesure du Delta E montre que l’écran est bien calibré dans le mode Doux. En effet, le Delta E moyen est alors mesuré à 2,4. Il est donc inférieur à 3, valeur à partir de laquelle on considère que la différence entre les couleurs théoriques et celles qui sont affichées à l’écran n’est plus visible à l’œil nu. Dans le mode Vif, le Delta E moyen s’élève à 3,4, ce qui est moins bon, sans être catastrophique toutefois !
En revanche, la température des couleurs moyenne mesurée est assez froide, quel que soit le mode d’affichage. Elle s’élève en effet à 7200 K, ce qui traduit une légère tendance à afficher des blancs quelque peu bleutés. On n’est toutefois pas très loin de la valeur neutre de 6500 K, souvent recherchée.
Signalons que la surcouche logicielle ColorOS11 de Oppo, qui vient compléter Android 11, offre – outre des fonctions complètes et faciles à prendre en main – de nombreuses fonctions originales, dont certaines font intervenir l’écran.
C’est le cas par exemple du mode Always On Display (AOD), qui peut être agrémenté par la silhouette d’un de vos proches. Il suffit de demander au système d’exploitation d’analyser une de vos photos afin qu’il puisse réaliser une image stylisée reprenant les contours de la personne. L’image d’origine est alors affichée de plusieurs façons sur les différents écrans d’Android : la version détourée en noir et blanc sur l’écran AOD, en couleur avec effet Bokeh sur la page de verrouillage, puis l’image d’origine en fond d’écran.
D’autre part, il est possible d’activer une fonction qui éclaire automatiquement les bords de l’écran lorsqu’on reçoit des notifications.
Des performances en retrait
Pour le Reno6, Oppo a opté pour le Processeur Mediatek Dimensity 900, qui est assisté de la puce graphique Mali G68. Le tout est complété par 8 Go de mémoire vive. Compte tenu du prix du smartphone, ce choix est un peu déroutant, dans la mesure où ses principaux concurrents – realme et OnePlus en l’occurrence – ont pour leur part retenu des composants un peu plus véloce (le Snapdragon 778G du realme GT Master Edition), voire beaucoup plus performant (le Dimensity 1200).
En effet, comme sa référence le laisse présager, la puce Dimensity 900 se situe entre le Dimensity 800U, rencontré dans le Oppo A94 (et équivalent à la puce Snapdragon 765G), et le Dimensity 1200 qui équipe le récent OnePlus Nord 2 que nous avons récemment testé et qui offre des performances équivalentes à celles d’un Snapdragon 870.
Les différentes applications de bench (3D Mark, PC Mark, GeekBench, etc.) montrent que les performances en 3D de la puce Mali G68 sont environ 20 % inférieures à celles de l’Adreno 642L présent au sein du processeur Snapdragon 778G. La puce graphique G77 du processeur Dimensity 1200 évolue quant à elle dans une catégorie très supérieure, comme le montre les scores du tableau ci-dessous…
En pratique, ce léger manque de pêche s’en ressent lorsqu’il s’agit de jouer. Par exemple, le jeu Fortnite se place automatiquement sur la plus petite qualité graphique possible (Faible). On obtient donc des animations certes pas très détaillées, mais toutefois suffisamment fluides pour jouer dans de très bonnes conditions, puisque le compteur est toujours bloqué au maximum, soit 30 images par seconde, quelles que soient les situations. Rappelons que les realme GT Master Edition et OnePlus Nord 2 pouvaient pour leur part faire tourner Fornite dans les mêmes conditions, mais avec un niveau graphique optimal (qualité Epique !).
Il assure en photo et en vidéo
Pour les photos et les vidéos, Oppo a assuré le coup en retenant trois capteurs arrières qui ont les mêmes caractéristiques que ceux des OnePlus Nord 2 et realme GT Master Edition :
Ils sont complétés par un capteur frontal destiné aux selfies. Il s’agit en l’occurrence du modèle Sony IMX615 de 32 mégapixels, qui offre une focale de 23 mm. C’est celui la même que l’on retrouve par exemple sur le OnePlus Nord 2.
Le capteur principal a une focale de 25 mm. Ses clichés sont capturés par défaut en 16 mégapixels. En effet, le capteur combine automatiquement quatre pixels (un carré de deux pixels sur deux pixels) en un seul, afin de capter plus de lumière et d’offrir ainsi des clichés plus lumineux, ce qui est avantageux lorsque la luminosité ambiante est faible. C’est la technique du Quad Pixel Binning.
Pour les photos prises de jour, cela permet d’éviter la saturation de l’espace de stockage par des fichiers trop volumineux, tout en autorisant l’activation d’un zoom numérique, en l’absence d’un véritable zoom optique. D’ailleurs, dans l’interface du module photo, trois facteurs de grossissement numériques sont proposés : 2x, 5x et 10x (il est toutefois possible d’utiliser un zoom plus puissant, jusqu’à 20x).
Le capteur grand angle, quant à lui, a une définition de 8 mégapixels, avec une focale équivalente à 15 mm. Il s’agit du capteur Sony IMX355.
Comme on peut le voir sur ces deux séries de clichés, ces deux capteurs produisent des images de bonne qualité en plein jour. Elles apparaissent précises, contrastées, lumineuses et colorées sans exagération.
De jour, le zoom numérique peut rendre quelques services intéressants, pour peu qu’on n’en abuse pas. Ainsi, le zoom numérique 2x apparaît étonnamment précis, avec des images assez fortement contrastées. Et même le zoom 5x s’avère assez convaincant !
Au-delà du zoom 5x, par exemple avec un zoom numérique 10x, les images ont une forte tendance à perdre beaucoup en précision. Parfois, on a l’impression de regarder une image issue d’une bande dessinée stylisée (lorsqu’on regarde de près certains détails).
Néanmoins, la plupart du temps, la qualité est suffisante pour poster les photos sur des réseaux sociaux afin qu’elle soient visionnées à l’écran d’un smartphone. Au-delà d’un facteur de grossissement de 10x (jusqu’à 20x), le phénomène s’amplifie. La qualité – et la tolérance qu’on aura face à la perte de précision – dépend alors de la complexité de la scène photographiée.
De nuit, avec le mode du même nom, on distingue facilement les photos prises avec le capteur principal de celles capturées par le grand angle, car elles s’avèrent légèrement plus lumineuses, grâce au Quad Pixel Binning. Dans les deux cas, les images réalisées s’avèrent d’assez bonne qualité. Même le zoom numérique 2x peut faire illusion la plupart du temps, pour peu qu’une source lumineuse se trouve à proximité. Toutefois, il est préférable d’en rester à ce facteur de grossissement car avec un zoom 5x, les photos baissent très sensiblement en qualité. D’ailleurs, l’interface ne propose plus le zoom numérique 10x, comme en plein jour…
Le capteur frontal Sony de 32 mégapixels capture des images détaillées et à la colorimétrie précises. Outre les selfies « classiques » et le désormais mode Portrait avec effet Bokeh, on peut activer un filtre appelé Couleur IA, qui génère des clichés intéressants. En effet, le sujet principal est le seul élément qui demeure en couleurs alors que tout le reste de l’image est automatiquement basculé automatiquement en noir et blanc, avec ou sans effet Bokeh pouvant être appliqué à l’arrière plan. Le sujet photographié est alors bien mis en avant.
Le troisième et dernier capteur permet de prendre des photos en mode macro. Si cela pourrait plaire à certains utilisateurs (une minorité !), sa définition de 2 mégapixels est trop limitée (les images comportent 1600 x 1200 pixels seulement). Il est toutefois possible d’obtenir des clichés d’assez bonne qualité, si on se trouve à la bonne distance (environ 4 cm) et si l’objet photographié ne bouge pas trop. On distingue alors d’infimes détails, qui seraient très difficiles à voir en temps normal.
Enfin, pour les vidéos, les séquences en 4K peuvent être réalisées avec seulement 30 images par seconde. Parmi les différentes options, on retrouve le mode Dual View (qui permet de filmer simultanément avec le capteur frontal et le capteur arrière) et un mode ultra stabilité (stabilisation électronique, ou EIS)(mais en Full HD seulement).
De plus, le Reno6 se targue d’intégrer deux fonction exclusives. La première permet de filmer en ralenti avec pas moins 960 images par seconde (en 720p bien sur !). La seconde est la version vidéo du filtre photo appelé Couleurs IA. On peut juste regretter que ce dernier mode ne peut être exploité qu’en mode 720p et avec 30 images par seconde avec le capteur arrière. On notera que le constructeur a décidé de réserver ces deux fonctions originales au seul Reno6, puisque le Reno6 Pro (plus performant et plus onéreux) en est dépourvu…
Une autre option permet également de bénéficier de l’effet Bokeh en filmant. L’intégralité de l’image demeure alors en couleur, mais avec l’arrière plan flouté alors que le sujet filmé reste net. Cette fois, si ce mode n’est disponible qu’en 720p / 30 ips avec le capteur arrière de 64 mégapixels, on peut exploiter cette possibilité en Full HD (1080p) avec le capteur frontal (!).
Une autonomie satisfaisante
Le Reno6 embarque une batterie de capacité moyenne (4300 mAh). Rappelons que les smartphones les mieux lotis en la matière ont une batterie de 5000 mAh.
En mode par défaut, 60 Hz, l’autonomie mesurée à l’aide de l’application PC Mark s’élève à 12 heures et 48 minutes. C’est donc une demie heure de plus que l’autonomie constatée sur le OnePlus Nord 2 (qui intègre rappelons le un processeur un peu plus véloce mais aussi – pour compenser – une batterie de 4500 mAh). On peut donc considérer que les deux smartphones sont en mesure d’offrir peu ou proue la même autonomie en 60 Hz, qui varie entre une et deux journées, en fonction de l’intensité d’utilisation des applications multimédia et des réseaux sociaux.
Si vos fin de journée sont un peu tendues en terme d’autonomie vous pouvez activer le mode Super économie d’énergie, qui permet de limiter l’utilisation du smartphone aux fonctions essentielles : téléphone, SMS, horloge, auxquelles s’ajoutent trois applications que vous jugez indispensables.
Quoi qu’il en soit, sachez que si vous aimez jouer sur votre smartphone, l’autonomie sera bien sur assez limitée. Par exemple, une demie heure de chasse à l’homme dans Fortnite consomme 8 % de la charge de la batterie. On peut donc espérer jouer un peu plus de 6 heures (6h15min) avec une charge complète.
Les OnePlus Nord 2 et realme GT Master Edition sont pour leur part une autonomie en jeu respective d’environ 4 heures et 5 heures et 33 minutes…
D’autre part, si vous préférez regarder de nombreuses vidéos en streaming, l’autonomie totale devrait dépasser les 15 heures (15h23min d’après nos tests). En effet, la lecture d’un film Netflix de deux heures en Wi-Fi fait baisser le niveau de la batterie de 13 %. Cela correspond donc quasiment à la donnée indiquée par le constructeur (jusqu’à 16 heures). C’est aussi l’autonomie que nous avons vérifiée sur les OnePlus Nord 2 et realme GT Master Edition.
Concluons ce test par un dernier aspect très positif du Oppo Reno6 : sa batterie se recharge très rapidement grâce à un adaptateur secteur de 65 watts compatible avec la technologie Super VOOC 2.0.
Le constructeur annonce qu’il faut moins d’une demie heure pour que la batterie retrouve une charge complète. En pratique, on regagne 40 % de la capacité maximale au bout de 10 minutes seulement et 71 % après 20 minutes de recharge. Au bout d’une demie heure, la batterie est rechargée à hauteur de 97 %. La promesse est donc encore une fois quasiment respectée !
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