Comprendre : la réduction de bruit active - Les Numériques
Mais voilà : plus on veut une isolation importante, et plus il faut ajouter d'épaisseur d'isolant ; ou alors alterner des couches de différents matériaux selon de savants mélanges pour concevoir un sandwich d'isolation donc chaque épaisseur joue un rôle différent. Et l'épaisseur continue à grandir. Pour notre studio d'enregistrement ou notre salle de concert du début d'article, pas de problème, il y a de la place pour placer l'isolant ! Sur un casque par contre, l'espace est confiné, et le produit final ne doit pas être trop gros, trop lourd, trop moche.
Résultat, en isolation passive, et malgré les progrès récents depuis l'explosion des casques nomades (les mousses à mémoire de forme notamment, qui assurent une meilleure étanchéité du pavillon de l'oreille), il est rare de dépasser les 20 dB d'atténuation.
Les écouteurs intra-auriculaires ont apporté un gain considérable à l'isolation passive : directement logés dans le conduit auditif, l'obstruction est plus simple à obtenir et plus performante. Résultat, avec des embouts biflanges ou des mousses, il est possible de dépasser les 26 dB d'atténuation. C'est déjà quatre fois mieux que l'atténuation des casques !
Mais pour progresser encore dans cette quête de silence absolu, difficile d'aller plus loin sans transformer le casque nomade en casque anti-bruit de chantier. Le recours à une technologie active devient obligatoire.
Vers l'infini et au-delà !
Deuxième moitié du XXe siècle, en pleine guerre froide, la conquête spatiale devient une priorité pour les USA. Après le succès du programme Apollo, la NASA se lance dans le développement d'une navette spatiale permettant des voyages et interventions régulières dans l'espace.
Articles Liés