Équipe de France: Evra raconte le malaise avec Gallas lorsque Domenech l’a nommé capitaine
Le Lors de son passage dans Rothen s’enflamme, ce jeudi sur RMC, Patrice Evra a révélé comment Raymond Domenech l’a nommé capitaine de l’équipe de France avant la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Un choix qui n’a du tout plu à William Gallas à l’époque.La scène remonte au 26 mai 2010. Elle se déroule dans le Nord, de manière inattendue. Alors que l’équipe de France débarque à Lens pour un match amical face au Costa Rica, Raymond Domenech s’isole quelques instants avec Patrice Evra, son latéral gauche. Les Bleus sont à trois semaines de de débuter la Coupe du monde en Afrique du Sud.
"Quand je descends du bus, Raymond me prend à part, raconte Evra dans Rothen s’enflamme, ce jeudi sur RMC. Nicolas Anelka peut en témoigner. Il me fait retirer mes écouteurs et me dit que je suis le capitaine. Tout de suite, j’ai demandé pour William Gallas, qui pouvait le prendre comme une trahison envers le capitaine Thierry Henry. La première chose, c’est que j’ai été gêné d’accepter ce brassard. Thierry Henry était n°1, mais il n’était plus titulaire, et Willam était le vice-capitaine. Raymond m’a dit que le brassard cela ne se refuse pas et j’ai dit ok."
"Domenech voulait exclure Gallas"
La nouvelle se répand très vite dans la maison bleue et crée un certain malaise au sein du vestiaire. Chez Gallas notamment. "Quand on rentre dans le vestiaire, tout de suite William est venu, se souvient Evra. Nicolas Anelka sait que William a boudé tout le stage. A un moment, j’ai été le voir dans sa chambre en lui disant d’aller voir le coach pour reprendre son brassard car je n’en voulais pas. Je ne voulais lui faire à l’envers. William a tellement boudé que Domenech voulait même l’exclure en disant: 'Si tu continues à faire la gueule comme ça, je te dégage du groupe'. Mais je comprends aussi William, le sélectionneur ne lui a même pas parlé. Déjà ça, c’était un gros problème." Un gros problème, finalement géré en interne, qui donnera le ton d’un Mondial apocalyptique. Et débouchera sur le célèbre fiasco de Kynsna…
Derrière, il a fallu gérer le statut. "Des gars comme Nico (Anelka) ou Thierry (Henry) me disaient que ça allait me retomber sur la gueule. Mais je disais que ce n’était pas grave, que j’avais les épaules larges. J’ai vraiment pris ce rôle à fond, raconte Evra. Nico et Jérôme (Rothen) peuvent en témoigner, je donne tout. Je ne vais jamais trahir le groupe. Je suis comme ça. Je pense au bonheur des autres avant le mien. A chaque fois que j’allais au déjeuner, j’avais des cheveux blancs. J’étais fatigué. Il y avait tout le temps des problèmes: pour un peignoir, pour la bouffe halal… Certaines personnes mangeaient la bouffe pour les musulmans. Makélélé crachait sur ses côtes d’agneau, il disait : "Je n’en donne à personne." (rires) Ça c’était pendant l’Euro. Je n’étais pas prêt comme j’ai pu l’être en 2014. A l’arrivée je pensais plus aux autres plutôt qu’à mes prestations. Ça a changé en 2014, j’ai fait de la méditation."
https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC SportTop Articles
Mercato: les trois clubs finalistes pour signer Dembélé, résolu à quitter le Barça
Coupe de France: Marseille s'en sort aux tirs au but face à Montpellier et file en quart
Mercato: la tentative de l'OL pour doubler le PSG sur le dossier Ndombele
Open d’Australie: doute maximal sur la date du test positif de Djokovic, après une enquête de la BBC
Articles Liés