L’oignon, l’alliacée aux mille vertus à adopter - Kiss My Chef
Cultivé depuis plus de 5000 ans, symbole d’intelligence dans la Chine ancienne, première plante européenne à avoir conquis le nouveau monde, embarqué dans les caravelles de Christophe Colomb, l’oignon est un pilier de la cuisine, de toutes les cuisines à travers le monde.
Avec ses 40 kcal pour 100g et son faible indice glycémique, il est léger et surtout très riche en fibres et en potassium. Très bien pourvu en vitamines C et B ainsi qu’en antioxydants, on le dit bon pour le cœur, capable de diminuer la tension artérielle et de prévenir l’arthrose. Grâce à sa vitamine C, il protège aussi des infections, aide à la cicatrisation et donne un bon coup de fouet à tous ceux qui ne sont pas dans leur assiette.
Aimé pour son goût puissant qui s’adoucit pour devenir presque gourmandise à la cuisson, cet indispensable se retrouve tout au long de l’année. Aux beaux jours, on le mange jusqu’au bout de sa tige quand il est cébette, cet oignon frais semblable à un petit poireau ou encore nouveau, bien blanc ou d’un beau rouge violacé, vendu en botte.
Le reste de l’année, on se régale de ce bulbe juteux, habillé de plusieurs couches de peau, que l’on met dans presque toutes les recettes, car il n’a pas son pareil pour relever la saveur des plats. Il en devient même la star, dans la tarte à l’oignon, la pissaladière, la soupe à l’oignon. Il se farcit de viandes ou de céréales, il se fait frire en rondelles pour se faire apéritif, il se caramélise pour devenir confit, compotée ou chutney et peut même devenir pickles quand il est grelot.
On le choisit sans germination avec une belle pelure lisse, blanc pour un goût assez neutre, jaune pour un goût piquant et rouge, de Roscoff ou des Cévennes pour des saveurs plus douces et sucrées.
Et si vous l’on n’a pas envie de pleurer, on l’achète surgelé, mais ce n’est pas tout à fait pareil.
Visuel de couverture © Mayu Ken
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