Test des Samsung Galaxy Buds : des intras Bluetooth endurant signé AKG pensés avant tout pour les utilisateurs Android
Pour accompagner les derniers nés de la famille Galaxy S, Samsung a entièrement revu sa proposition en matière d’intras true wireless. Les Galaxy Buds vendus en dessous de la barre des 150 euros correspondent à la troisième génération de ce type de produit chez le constructeur sud-coréen. Leur design, fonctionnalités et qualité audio ont été revus à la hausse pour venir concurrencer ceux d’Apple, bien entendu, mais aussi faire la différence avec la flopée d’écouteurs d’autres marques vendus bien moins chers.
Design et Confort
Vous vous souvenez des Gear IconX ? Leur héritier reprend d’assez loin ses lignes, mais quand on les regarde d’un peu plus près, on se rend vite compte qu’il ne s’agit là que d’une vague illusion. Les Galaxy Buds, tout comme son boîtier de recharge, gagnent en qualité de fabrication notamment grâce à l’emploi d’un plastique solide, mais aussi en confort. Bien entendu, cela dépendra toujours de la morphologie de chacun, mais pour ma part, cette forme reste celle qui m’a le plus convaincue. En plus de se loger avec facilité dans le creux des oreilles, ils maintiennent leur place dans la durée même si vous effectuez des mouvements. Plutôt idéal pour pratiquer une activité sportive. Le poids des oreillettes ne gâche en rien l’expérience. Il faut dire qu’avec la disparition de composants et fonctionnalités comme le cardiofréquencemètre et la mémoire interne, on passe de 8 (Gear IconX version 2018) à moins de 6 grammes par écouteur. Le fabricant ne les certifie pas étanches donc évitons de les plonger dans l’eau à la piscine, mais quelques gouttes de pluie n’ont pas endommagé les Buds.
Pour améliorer le confort, il convient de trouver la taille des embouts en silicone qui vous convient. Samsung a été généreux en incluant dans le packaging trois paires de celles-ci, mais aussi trois autres duos de stabilisateurs. Prendre le temps pour les choisir joue aussi un rôle dans la qualité audio : il faut que les haut-parleurs de ces intras soient suffisamment introduits dans le conduit pour offrir la meilleure écoute et se protéger du bruit qui vous entoure.
Connectivité et Navigation
La connexion Bluetooth 5.0 garantit une bonne stabilité même dans les environnements complexes et surchargés comme les transports en commun. Pendant mes trajets je n’ai pas relevé de déconnexions. Pour les appairer à son smartphone, c’est un jeu d’enfant. Une fois l’étui ouvert, un message s’affiche sur l’écran pour valider la connexion entre les deux appareils.
Si vous pouvez les utiliser indépendamment les uns des autres, impossible toutefois d’en appairer un à un smartphone, un second à un autre terminal. D’ailleurs, impossible également de connecter la paire à deux sources différentes. Enfin, ne comptez pas basculer d’un mode stéréo à un double mono ; infaisable pour le moment.
Proposer une surface entièrement tactile à la place de boutons, c’est pratique et plus agréable. Un appui court pour Lecture/Pause, deux appuis courts pour changer de piste audio ou répondre/raccrocher à un appel, trois appuis courts pour accéder à la musique précédente, et enfin, un appui prolongé permet de refuser un appel ou effectuer une autre action de votre choix grâce à l’application mobile indispensable pour apprécier tout le potentiel de ces intra.
La qualité audio indissociable de l’appli compagnon
Il faut installer l’appli Galaxy Wearable (Samsung Gear) puis l’add on Galaxy Buds Plugin. C’est gratuit, mais uniquement disponible sur les smartphones Android. On trouve les fonctionnalités classiques d’une telle application compagnon comme la gestion des notifications, la personnalisation du pavé tactile, autoriser le son environnant ou non, localiser ses écouteurs, etc. L’avantage avec les Buds par rapport à des Air Pods, c’est qu’on a le choix entre un son fermé et un son ouvert. De base, il est fermé ce qui offre un confort d’écoute et une véritable coupure avec son environnement. Cela fonctionne vraiment bien, c’est même assez surprenant pour des écouteurs. Néanmoins, comme les casques anti-bruit, il y a un revers de la médaille : en ville il faut penser aussi à votre sécurité. Heureusement l’appli donne la possibilité d’activer et de régler le volume sonore ambiant.
Mais le plus intéressant, pour garantir une expérience audio plus qualitative, revient à la présence d’un égaliseur. Sans cette application, la qualité AKG demeure bonne pour des intras, mais correcte sans plus : ça manque de basses, de précisions dans les aigus, le son semble étouffé. Personnellement, j’ai pas mal oscillé entre le mode dynamique qui élargit le spectre musical et vient chercher la puissance attendue pour des morceaux rocks et celui dit clair pour la musique classique qui respecte un peu mieux les sonorités aiguës.
Autonomie et Recharge
Chacun des Buds embarque une batterie de 58 mAh et le boîtier de charge 252 mAh. Ce dernier, quand il est à 100 % de ses capacités, offre presque deux recharges complètes. Il peut être rechargé grâce à un port USB Type-C (comptez 1h30) ou grâce à la recharge sans-fil en le posant directement sur un Galaxy S10 ou S10+. Pour cela il faut auparavant activer la recharge inversée. Pratique, mais étant donné l’autonomie un peu juste du S10, ce sera plus intéressant avec le modèle au format XL ou bien, de manière très occasionnelle. Une LED à l’extérieur et à l’intérieur indique l’état de la batterie du boîtier et des écouteurs.
Question autonomie, il a de quoi faire des jaloux : au moins 6H30 d’écoute, même avec un volume audio confortable. Un excellent point. Prenez garde à bien les replacer dans leur petite boîte entre chaque utilisation puisqu’il n’existe pour l’heure aucun mode veille.
Où les acheter ?
Les Samsung Galaxy Buds existent en blanc, noir ou jaune. Ils sont vendus au prix de 149 euros ce qui reste un investissement. Néanmoins, on sent la différence avec ceux vendus beaucoup moins chers comme les Honor FlyPods Lite ou les Xiaomi AirDots. Évitons pour le moment de les comparer à ceux d’Apple vieux de deux ans maintenant… vivement la seconde génération !
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