Vendée Globe. 45 concurrents potentiels au départ des Sables-d’Olonne en 2024 !

Les prétendants à la victoire

Un nouveau plan Verdier pour le vainqueur du Vendée Globe

Il y a quelques jours, Yannick Bestaven et Maître CoQ annonçaient la construction d’un bateau neuf pour gagner le Vendée Globe 2024. Un plan Verdier conçu dans les moules du monocoque 11th Hour et qui sera construit chez CDK. La construction a d’ailleurs déjà commencé. Yannick Bestaven espère ainsi réaliser un doublé sur l’épreuve maîtresse.

Charal 2 by Manuard

Jérémie Beyou et Charal ont annoncé en mai dernier le lancement de la construction de Charal 2 chez CDK à Lorient. Un plan Manuard dont on ne sait pas encore s’il sera construit dans le même moule que Bureau Vallée 3. Mise à l’eau prévue pour juin 2022.

Une coque existante pour Kevin Escoffier

Concurrent malheureux de l’édition 2020, Kevin Escoffier compte bien prendre sa revanche sur le Vendée Globe. Jean-Jacques Laurent, patron de PRB, avait d’ailleurs annoncé juste après son sauvetage que son engagement avec le skipper se poursuivrait pour la prochaine course autour du monde. Avec un bateau neuf donc, dont la construction avait débuté pour un autre projet en vue de The Ocean Race. La coque du plan Verdier à foils est en cours de finition au chantier Carrington en Angleterre.

Malizia 3 en construction

Un voilà un autre qui rêve de prendre sa revanche. Boris Herrmann, potentiel vainqueur du Vendée Globe a vu ses prétentions de victoire s’envoler à quelques heures du passage de ligne lorsque son bateau est entré en collision avec un bateau de pêche. L’Allemand compte bien tourner cette page en repartant avec un bateau neuf. Un plan VPLP construit au chantier Multiplast.

Un scow pour Sam Davies ?

Sam Davies rêve de pouvoir s’aligner avec un bateau compétitif sur le prochain Vendée Globe. La navigatrice britannique qui a terminé son tour du monde hors course va donc tenter de convaincre Initiatives Cœur de la suivre jusqu’en 2024. Avec quel bateau ? Il semblerait que son choix se soit porté sur le sister-ship de Bureau Vallée 3 (ex-L’Occitane en Provence) dont la construction a déjà été lancée au chantier Black Pepper. Un plan Manuard qui pourrait bien concurrencer le bateau de son mari Romain Attanasio.

Un nouveau bateau pour Ruyant et Dalin ?

Si la 6^e place n’était pas à la hauteur de ses ambitions, Thomas Ruyant n’en a pas pour autant fini son histoire avec le Vendée Globe. Le skipper de LinkedOut souhaite revenir en 2024 avec un objectif de victoire. Avec le même bateau ou une nouvelle machine ? Des discussions sont en cours. Son contrat de sponsoring prenant fin après la Route du Rhum 2022, la construction d’un nouveau bateau ne commencerait pas avant l’année prochaine donc. Idem pour Charlie Dalin qui nous a confié attendre une confirmation de prolongation de son contrat de sponsoring avec Apivia avant de prendre une décision.

L’ex-L’Occitane en Provence pour Burton

Louis Burton, troisième du Vendée Globe a rapidement pris les devants (un peu comme en 2016 en rachetant le bateau vainqueur Banque Populaire VIII) en rachetant dès l’arrivée du tour du monde le scow d’Armel Tripon L’Occitane en Provence. La prise en mains du plan Manuard rebaptisé Bureau Vallée 3 construit chez Black Pepper a déjà commencé par une participation à The Ocean Race Europe au printemps dernier.

Ils repartent avec des ambitions à la hausse

De Superbigou au bateau vainqueur du Vendée 2016

C’est notre coup de cœur de ce dernier Vendée Globe. Pip Hare, la navigatrice britannique qui a bouclé son tour du monde avec un vieux bateau, Superbigou, et avec l’un des plus petits budgets repart pour un tour du monde avec un bateau à foils. Son sponsor, Medallia, avait rapidement confirmé son engagement avant même l’arrivée de la navigatrice, confirmant un objectif sportif à la hausse. C’est chose faite avec le rachat de Bureau Vallée 2 (ex-Banque Populaire VIII, plan VLPL et vainqueur du Vendée Globe 2016).

11th Hour pour Benjamin Dutreux

Son bateau étant vendu à Guirec Soudée, Benjamin Dutreux, 9^e du Vendée Globe, peut désormais s’occuper de la suite. Vainqueur de The Ocean Race Europe avec Offshore Team Germany , le skipper sablais avait créé la surprise lors du dernier Vendée Globe. Il ne serait donc pas étonnant qu’il l’a créé à nouveau et cette fois avec un bateau de 2015 à foils qui n’est autre que 11th Hour (ex-Hugo Boss), plan VPLP-Verdier.

Le bateau vainqueur du Vendée Globe pour Damien Seguin

Un temps intéressé pour racheter l’ancien Malizia 2 de l’Allemand Boris Herrmann, c’est finalement avec le bateau vainqueur du dernier Vendée Globe (le Maître CoQ de Yannick Bestaven) que Damien Seguin compte repartir sur un tour du monde. Le skipper qui s’est montré impressionnant lors de l’édition 2020-2021 avec son bateau à dérives pourra ainsi jouer dans la cour des grands avec un plan issu de la collaboration entre VPLP – Verdier et construit en 2015 chez CDK. Pour Damien Seguin, 7^e du dernier Vendée Globe et triple médaillé paralympique, l’objectif sportif sera de viser un top 5.

L’ancien Malizia 2 pour Romain Attanasio

Jamais 2 sans 3. Romain Attanasio repart sur une nouvelle campagne de quatre ans en vue du Vendée Globe 2024. Cette fois-ci avec un bateau moderne qui n’est autre que l’ancien Seaexplorer – Yacht Club de Monaco (Malizia 2) de Boris Herrmann, plan VPLP-Verdier de 2015, qui a terminé 5^e du dernier Vendée Globe malgré la collision avec un bateau de pêche à quelques milles de l’arrivée. Rebaptisé Fortinet-Best Western, le bateau réparé est donc désormais aux mains de Romain Attanasio qui compte bien gagner 20 jours sur son prochain tour du monde. Le skipper a d’ailleurs déjà pu profiter de son nouveau jouet comme en atteste cette photo impressionnante (voir ci-dessus) qui montre bien la puissance des foils.

Le sister-ship d’Apivia pour Maxime Sorel

Maxime Sorel a lui aussi lancé la construction de son nouvel IMOCA V & B Monbana – Mayenne. Le 60 pieds, plan Verdier et sister-ship d’Apivia, est en cours de construction chez Multiplast pour la coque et Mer Concept pour le pont et l’assemblage. Mise à l’eau prévue à l’été 2022.

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Un bateau bas carbone

Stéphane Le Diraison a également annoncé qu’il comptait repartir sur une troisième campagne Vendée Globe avec un nouveau bateau « bas-carbone » qui devrait émettre à sa construction 30% d’émission carbone en moins. Il nous en avait parlé lors d’un entretien avant le départ.

Ils font leur entrée en IMOCA

Un Imoca ancienne génération pour Guirec Soudée

L’aventurier Guirec Soudée se lance dans l’aventure Vendée Globe. C’est ce qu’ont révélé nos confrères de L’Équipe il y a quelques semaines. Actuellement sur la traversée de l’Atlantique Nord à la rame, Guirec Soudée ne l’a pas encore annoncé officiellement mais il devrait s’aligner au départ des Sables-d’Olonne avec Omia – Water Family, l’ancien bateau à dérives de Benjamin Dutreux. Un plan Farr construit en 2007 avec lequel le jeune Sablais a remarquablement bien marché.

Un bateau en construction pour Violette Dorange ?

Lors de notre entretien réalisé en mars dernier, la navigatrice âgée de 20 ans ne nous avait pas caché ses ambitions : participer au Vendée Globe 2024. Toujours à la recherche de budget, Violette Dorange pourrait bien assurer sa participation en faisant construire un bateau neuf probablement dans des moules existants. Pour monter un tel projet, elle pourra sûrement s’appuyer sur l’expertise de Jean-Pierre Dick, un ami de la famille.

L’ancien Banque Populaire vendu à Benjamin Ferré

Encore un petit nouveau sur le Vendée Globe. En janvier dernier, Benjamin Ferré, 3^e de la Mini-Transat 2019 en Série, annonçait sur ses réseaux son envie de participer au prochain Vendée Globe en lançant une campagne de sponsoring. L’entrepreneur trentenaire pourrait bien avoir trouvé un partenaire et serait en bonne voie pour racheter Banque Populaire X sur lequel Clarisse Crémer a bouclé son tour du monde. Le bateau loué pour la course appartient à Mer Agitée. De retour à Port-la-Forêt, le bateau – plan VPLP – Verdier de 2010 et vainqueur du Vendée Globe 2011 avec François Gabart – pourrait donc à nouveau accueillir un ancien ministe comme skipper.

Louis Duc et son Phoenix

Louis Duc est lui aussi en bonne passe de concrétiser son rêve de franchir les trois caps. Sans partenaire, le skipper a racheté l’hiver dernier l’ancien bateau de Clément Giraud (qui avait pris feu à quai à quai juste avant le départ de la Transat Jacques Vabre 2019). Un pari payant puisque celui-ci vient d’annoncer l’arrivée d’un partenaire titre pour inscrire son plan Farr de 2006 à la Transat Jacques Vabre. Mais Louis Duc recherche encore des partenaires pour réussir à financer entièrement le projet.

Un Rétais sur le Vendée

Antoine Cornic fait aussi partie des nouveaux venus. Originaire de l’île de Ré, le skipper a commencé sa carrière en 2001 avec la Mini-Transat. Pour mener à bien son rêve, l’ancien ministe a racheté Spirit of Canada, un plan Owen Clarke qui était censé courir le dernier Vendée Globe avec Jack Bouttell comme skipper. Espérons qu’Antoine Cornic aura plus de chance avec ce bateau rebaptisé EBAC.

Ceux qui repartent avec le même bateau et ceux qui ne l’ont pas encore trouvé

Parmi les skippers qui ont annoncé vouloir repartir avec le même bateau, on compte Fabrice Amedeo, Giancarlo Pedote, Kojiro Shiraishi et potentiellement Isabelle Joschke. Des évolutions seront probablement intégrées à leur nouveau projet.

Arnaud Boissières quant à lui cherche toujours un bateau à racheter pour tenter de boucler un 5^e Vendée Globe. Son premier choix s’était porté sur le bateau vainqueur de son ami Yannick Bestaven avant que celui-ci ne soit vendu à Damien Seguin. Tout comme Alan Roura et Sébastien Simon qui eux n’ont plus de sponsor pour les accompagner autour du monde. À l’image de Miranda Merron et d’Armel Tripon qui espèrent tout de même être au départ en 2024.

Et quid de Jean Le Cam ? Eh bien il se pourrait qu’il fasse lui aussi construire un bateau neuf… à dérives !

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